Branle bas dans la perspective de la constitution du CEP

Le Président Jean Bertrand Aristide tente de relancer le processus visant à la formation du Conseil Electoral Provisoire (CEP) . Le mercredi 13 novembre 2002, le chef de l’Etat s’est entretenu avec les représentants de secteurs concernés par la question de la constitution de l’institution électorale . Lors de cette séance de travail au Palais National , les représentants des Eglises Catholique , Protestante et Episcopale , du Patronat , du Pouvoir Judiciaire et des militants des droits de l’homme ont à nouveau exprimé leurs préoccupations en matière de sécurité pour la réussite des élections. Les participants à cette rencontre déclarent attendre les clarifications nécessaires de la part du président du 26 novembre sur l’assistance demandée à l’Organisation des Etats Américains (OEA) avant le mardi 19 novembre ( nouvelle date retenue pour la formation du CEP). Le Président de la République a promis de donner suite à la demande des secteurs impliqués dans la formation du CEP. Selon le Chef de Cabinet de M. Aristide , Jean Claude Desgranges, ces précisions devraient intervenir au plus tard le vendredi 15 novembre car le gouvernement discute avec l’OEA des termes de référence de la Mission d’assistance technique . Dr. Desgranges dit regretter l’absence de la Convergence Démocratique à la rencontre de mercredi. Le Chef de Cabinet du Président exprime le vœu que la principale coalition de l’Opposition puisse désigner son représentant au CEP avant mardi . Parallèlement, la Conférence Episcopale a organisé , le mercredi 13 novembre , une rencontre avec plusieurs secteurs devant composer le CEP. A cette réunion , le parti au Pouvoir , Fanmi Lavalas , a brillé par son absence . Il s’agisait pour les dirigeants de l’Eglise Catholique de faire le point avec les secteurs concernés autour de leur condition de participation à l’institution électorale .

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