Les sénateurs Lavalas se disent prêts à considérer le point de vue de la communauté universitaire

Le Sénat de la République affirme qu’il n’est pas insensible aux revendications exprimées par les étudiants . Les membres du Grand Corps qui ont été chahutés par les manifestants affirment leur disposition à rencontrer les membres du Front de Résistance pour la Défense de l’Autonomie de l’UEH. Dans une note de presse publiée , le mercredi 13 novembre 2002 , le président du Grand Corps , Fourel Célestin, dit regretter que les manifestants aient refusé de rencontrer une délégation sénatoriale . Toutefois , le sénateur du 21 mai indique que les portes de l’institution sont ouvertes et se dit convaincu que seul le dialogue peut générer la compréhension des uns et des autres . Un peu auparavant , le sénateur Prince Pierre Sonson avait donné aux étudiants la garantie que le texte de loi sur l’enseignement supérieur proposé par l’exécutif ne serait pas voté tel quel . D’un autre côté, le Comité Inter-Faculté (CIF) soutient le mouvement des étudiants qui vise à empêcher au Parlement d’adopter la loi sur l’université déposée par le gouvernement . Le CIF qui supporte la décision gouvernementale de nommer une commission provisoire à la tête de l’UEH dit reconnaitre le droit à leurs collègues de manifester contre Charles Tardieu (dirigeant de cette commission). Toufefois , le CIF par la voix de Prince Guichard , les invite à éviter toute forme de manipulation . Cette organisation estudiantine avait organisé une grève de faim au mois de juillet contre le recteur sortant Pierre Marie Paquiot qui avait servi de prétexte au ministère de l’éducation nationale pour destituer le conseil exécutif élu .