Des membres d’organisations populaires réclament leur réintégration dans les entreprises publiques. Ces lavalassiens menacent de recourir à la violence si leurs revendications n’ont pas été prises en compte par les autorités.Un peu partout devant les ministères les partisans de Jean Bertrand Aristide montent la garde pour exiger un pain quotidien des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires de l’administration publique.Ils sont pour la plupart des débardeurs ou des inspecteurs de places publiques, qui avaient dans le passé bénéficié d’un chèque du palais national sous la présidence d’Aristide.De son côté le gouvernement s’engage à prendre en compte les revendications des anciens employés de l’état sous le régime Lavalas. Le porte parole du gouvernement, Joseph Jasmin, affirme que les autorités s’appliquent à mettre en place les structures qui permettront de collecter les informations relatives aux révocations arbitraires dans les entreprises publiques. Joseph Jasmin lance une mise en garde contre toute tentative de recours à la violence précisant que le gouvernement ne tolérera aucun acte de violence. Le porte parole du gouvernement soutient que la justesse des revendications de ces anciens employés ne saurait justifier l’utilisation de la violence dans un état de droit.Les Port-au-Princiens sont divisés sur l’attitude que le gouvernement devrait adopter face aux revendications des OP lavalas. Pour certains résidents de la capitale ces personnes doivent être traitées comme tous les haïtiens alors que d’autres estiment qu’il faut créer des projets spéciaux pour ces individus qui peuvent devenir dangereux.
Bras de fer entre le gouvernement et des membres d’OP lavalas
Publicité