Les organisations de défense des droits humains et le gouvernement haïtien s’accusent mutuellement de protéger les bandits. La formation d’une coalition de 9 chefs de gangs, dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, a ravivé les dissensions entre le gouvernement et des organisations de défense des droits humains. Le ministre de la justice, M. Lucmane Delille, a rejeté les accusations des dirigeants de la Fondation Je Kléré et du Réseau National de Défense des Droits Humains en ce qui a trait à la protection de ce réseau criminel.M. Delille nie toute connivence avec les bandits assurant qu’il n’a jamais défendu de criminels.C’est un non sens de dire que nous protégeons les criminels, je ne serai pas à cette place, à laissé entendre M. Delille.Au contraire le garde des sceaux de la république affirme que ces dirigeants d’organisations s’évertuent à chaque fois d’empêcher des opérations policières pour traquer les criminels. Les citoyens ne sont pas dupes ils savent qui protègent réellement les chefs de gang, a il insisté M. Delille. Il promet que les forces de l’ordre continueront de traquer les criminels qui sèment le deuil au sein de la population. Il entend continuer son oeuvre pour défendre les valeurs et protéger les dignes fils de la nation. LLM / radio Métropole Haïti
Bras de fer entre le gouvernement et les droits humains
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