Cacophonie au sein de certains partis sur le dossier des élus pour 2 ans

Les violons ne s’accordent pas entre les chefs de file et des sénateurs de certains partis en ce qui a trait à la fin du mandat des sénateurs élus pour deux ans.Des sénateurs de l’Alliance, Organisation du Peuple en Lutte(OPL) et de Fanmi Lavalas expriment des points de vue différents de leurs dirigeants respectifs.Yvon Buissereth, premier sénateur du Sud (Fanmi Lavalas) invite les sénateurs élus pour deux ans à partir afin d’éviter un bras de fer entre le parlement et l’exécutif. » Ces sénateurs doivent partir en campagne afin de revenir au grand corps « , lance t-il.Ces propos contrastent avec les déclarations d’un des chefs de file de Fanmi Lavalas, Rudy Herivaux qui réclame le respect de la constitution. » Les sénateurs avaient voulu faire un sacrifice pour favoriser la normalité mais il n’y a pas eu d’élections, on ne peut pas leur demander d’abandonner leur poste », ajoute t-il.Au sein de l’Alliance, Evans Paul réclame le départ des élus pour deux ans, alors que Eddy Bastien, 2 eme sénateur du Nord-ouest, croit que ces élus doivent rester en poste pour éviter un dysfonctionnement du grand corps. » Si les sénateurs s’en vont-ils abandonnent la population », explique t-il.Au sein de l’organisation du Peuple en lutte c’est le même cas de figure. » Le départ des sénateurs est un accroc à la constitution « , martèle Andrice Riché qui rappelle qu’aucun dirigeant de l’OPL ne s’est prononcé pour le départ des élus.Cependant en décembre dernier, le coordonnateur général de l’OPL, Edgar Leblanc, avait indiqué que les sénateurs de deux ans doivent partir le 2 eme lundi de janvier 2008.D’autre part, les dirigeants et sénateurs de l’Union, de la Fusion et de Lespwa sont en harmonie sur ce dossier brûlant.Le sénateur de Lespwa, Anacacis Jean Hector, invite ses collègues de deux ans à partir pour éviter des réclamations de prolongation de mandat de tous les élus.Dans le même temps, le sénateur Ultimo Compere (Lespwa) se déclare prêt à partir. » Il faut une dynamique pour normaliser le pays et favoriser la stabilité politique « , explique t-il.

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