L’Unité de Recherche et d’Action Médico-Légale (URAMEL) attire l’attention des autorités sur le grave problème posé par la carence de médecins légistes dans le pays. L’Uramel propose la tenue de programmes de formation pour tenter de résoudre cette situation. En 2004, Haïti dispose seulement de trois médecins légistes. Un nombre nettement insuffisant pour la production de preuves facilitant la manifestation de la vérité dans les procédures civiles et pénales. Or, chaque juridiction devrait avoir à sa disposition deux experts pour effectuer des autopsies et délivrer des certificats médicaux. La carence de médecins légistes a de lourdes conséquences sur le fonctionnement de la société, affirme madame Marjorie Joseph, coordinatrice de l’Uramel. D’où la nécessité de promouvoir la formation de nouveaux médecins légistes. Et c’est ce que fait l’Uramel . L’Unité de Recherche et d’Action Médico-Légale encourage les autorités à poser les problèmes de la médecine légale en Haïti. Outre les autorités, il faut également sensibiliser la population sur l’importance de la médecine légale, soutient Marjorie Joseph. L’Uramel est une association de la société civile qui regroupe des professionnels du droit et de la santé. Créée en 1999, elle se propose de promouvoir une meilleure administration de la justice. Ces derniers jours, elle n’a de cesse attirer l’attention des ministères de la justice et de la santé sur la nécessité de lancer des programmes de formation pour augmenter le nombre de médecins légistes dans le pays dont la carence pèse lourd sur le fonctionnement de la societe.
Carence de médecins légistes en Haïti
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