Le gouvernement a pris ses distances en ce qui a trait à l’organisation du carnaval.Ayant en mémoire la motion de censure infligé à son prédécesseur, le ministre de la culture Eddy Lubin clame haut et fort que son ministère n’est pas un opérateur culturel. » L’état doit être un régulateur », dit-il rappelant que la mairie de Port-au-prince est l’organisateur du carnaval.Eddy Lubin annonce que son ministère, compte à brève échéance, soumettre aux parlementaires le budget garantissant le fonctionnement d’une structure permanente chargée d’organiser le carnaval. » A ce moment là, on pourra vendre le carnaval en tant que produit », argue t-il expliquant avoir abordé le sujet avec les membres d’une commission sénatoriale. » Le carnaval haïtien a une spécificité, c’est la façon dont nous créons l’ambiance », selon M. Lubin estimant que ce produit doit rapporter des devises. De son coté, le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, avait annoncé le déploiement d’effectif de la Police et de la Minustah durant les trois jours gras. Se referant au thème du carnaval, Jacques Edouard Alexis, a encouragé les haïtiens à œuvrer en vue de protéger l’environnement.Dans un communiqué publié hier, le premier ministre dit souhaiter que le carnaval se déroule dans la paix et le respect mutuel. Il croit qu’a travers ces festivités carnavalesques » le peuple haïtien continuera à prouver au monde entier que sa culture est le reflet de son esprit de paix et d’allégresse. Ce samedi, le chef de l’état, René Préval, recevra en audience au palais national, les rois et les reines du carnaval. 5 000 personnes déguisées, 20 bandes à pied, 15 chars allégoriques et 20 groupes musicaux prendront part au cortège.
Carnaval 2008 ; le gouvernement affirme avoir joué sa partition
Publicité