Célébration ce mardi de la journée mondiale contre le travail des enfants

Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants mettra en lumière le droit de tous les enfants d’être protégés contre le travail des enfants et contre toutes violations des droits de l’homme fondamentaux. En 2010, la communauté internationale a adopté une Feuille de route en vue de l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici 2016, laquelle souligne que le travail des enfants constitue une entrave aux droits de l’enfant et un obstacle au développement. La Journée mondiale de 2012 mettra l’accent sur le chemin qui reste à parcourir pour faire de la Feuille de route une réalité. Les conventions de l’OIT visent à protéger les enfants d’une exposition au travail. Ces conventions en collaboration avec d’autres instruments internationaux relatifs aux droits de l’enfant, des travailleurs et aux droits de l’homme, fournissent un cadre important pour la législation établie par les gouvernements. Néanmoins, selon les récentes estimations globales de l’OIT, 215 millions d’enfants travaillent dans le monde, et plus de la moitié sont impliqués dans les pires formes de travail des enfants1. Ces enfants devraient être à l’école pour recevoir une éducation, et acquérir des compétences qui les préparent pour un travail décent à l’âge adulte. En entrant dans le marché du travail prématurément, ils sont privés d’une éducation et d’une formation décisives pouvant aider ces enfants, leurs familles et leurs communautés à sortir du cycle de la pauvreté. Les enfants impliqués dans les pires formes de travail des enfants peuvent être aussi exposés à la souffrance physique, psychologique ou morale pouvant causer des dégâts à long terme dans leurs vies. Concernant le travail des enfants, la convention de l’OIT nº 138 sur l’âge minimum, 1973, impose aux États membres d’établir dans leur législation un âge minimum d’admission à l’emploi qui ne devra pas être inférieur à l’âge auquel cesse la scolarité obligatoire, ni en tout cas à 15 ans. Un État membre dont l’économie et les institutions scolaires ne sont pas suffisamment développées pourra, sous certaines conditions, spécifier, en une première étape, un âge minimum de 14 ans.

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