Ce mardi 1er mars 2016 marque la Journée mondiale de la Protection civile qui est un événement célébré dans les 56 pays membres de l’Organisation internationale de la Protection civile. A l’occasion de cette Journée, les pays membres organisent généralement un ensemble d’activités pour rappeler aux populations les risques et les comportements à adopter en cas de catastrophes afin de minimiser les dégâts en termes de conséquences sur les vies et les biens. Cette année, la Journée mondiale de la protection civile est placée sous le thème particulièrement significatif en rapport avec la mondialisation : Protection civile et les nouvelles technologies de l’information. Le ministère de l’Intérieur, à travers la Direction de la Protection de la Protection civile, a pris l’initiative d’organiser un ensemble d’activités centrées sur ce thème, à savoir : • l’organisation d’un concours national de photos sur Instagram sous le titre : Je me prépare.• l’animation des réseaux sociaux et l’envoi de SMS. • une conférence-débat au Centre d’opérations d’urgence et au niveau des coordinations départementales de gestion des risques et des désastres.• la présentation du rapport des données LIDAR aux Directeurs généraux des ministères et des organismes déconcentrés ou autonomes de l’État. Tout ceci dans le but de continuer à sensibiliser la population sur les risques et les menaces auxquels elle est exposée en permanence et sur la possibilité de recourir à des solutions scientifiques et technologiques pour traiter les problèmes complexes induits par les catastrophes. Dans un pays où les nouvelles technologies de l’information sont de plus en plus ancrées dans les réalités sociales, il convient de les utiliser de manière à en faire bénéficier le plus grand nombre de la population, y compris les femmes, les enfants, les personnes handicapées, les personnes âgées et les institutions. La Direction de la protection civile a consenti beaucoup d’efforts pour l’utilisation des nouvelles technologies dans ses interventions pour la compréhension et l’analyse du risque (cartographie LIDAR et micro zonage sismique), l’alerte, la préparation, l’évaluation des dommages et la détermination des besoins (prototypes de logiciels créés par des universitaires haïtiens) ; l’information du public (utilisation des médias sociaux et de la téléphonie mobile)… Le 29 avril prochain, dans le cadre de l’exercice de simulation qui se tiendra dans les trois départements du Grand Nord d’Haïti, nous ferons un pas de plus en ce qui concerne l’intégration des nouvelles technologies dans la préparation des populations face au couple séisme-tsunami. Il en sera de même auparavant lors de l’exercice Caribe Wave 2016, le 17 mars, qui prendra une forme tout à fait nouvelle avec la participation du Centre d’observations et d’opérations des données maritimes (CODOMAR), qui est une entité du Semanah, du Centre national de météorologie et de la Direction de la Protection civile et la collaboration du Caribbean Tsunami Warning Program. Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales s’attachera à impliquer de plus en plus tous les secteurs de l’administration publique et les entreprises privées à intégrer et à promouvoir les nouvelles technologies de l’information dans la protection des populations face aux risques d’accidents et de catastrophes. EJ/Radio Métropole Haïti