Certains députés veulent mieux contrôler l’action gouvernementale

Les députés débuteront ce lundi la deuxième session de l’année législative. La session extraordinaire avait avorté en raison de l’opposition des sénateurs de l’opposition. Les législateurs devraient profiter de cette séance en assemblée nationale pour analyser certains accords internationaux.Le président de l’assemblée nationale, Desras Simon Dieuseul, avait souhaité que les parlementaires puissent aborder certains points du menu de la session extraordinaire. Les députés devront plancher sur plusieurs projets de loi importants dont ceux sur le blanchiment des avoirs et le fonds national d’éducation. Plusieurs députés proches de l’opposition jugent impératif de convoquer le Premier Ministre durant cette session.Le député Dubner Clément, porte parole du bloc parlementaire pour le renforcement institutionnel (PRI) souhaite que ses collègues interrogent le chef du gouvernement sur l’utilisation des ressources publiques. Les députés devraient suivre l’exemple des sénateurs, dit-il faisant référence à la convocation du gouvernement par un groupe de 7 sénateurs de l’opposition. Il faut que les députés insistent sur les questions non répondues lors de la séance au Sénat, ajoute t-il. Cet avis est partagé par le député de Verettes, pour qui il est impératif que le gouvernement rende des comptes sur l’utilisation des fonds des contribuables.Il déplore que le Sénat et la chambre basse ne disposent pas de moyen pour censure le gouvernement. Au cours de cette session les députés devront se prononcer sur la demande de lever de l’immunité des députés Rodriguez Séjour et N`Zou Naya Bellange Jean-Baptiste, accusés d’implication dans l`assassinat du policier Walcky Calixte en avril 2012.Le président de la commission spéciale, Emmanuel Fritz-Gérald Bourjolly, avait assuré que le rapport sera soumis cette semaine à l’assemblée des sénateurs. LLM / radio Metropole Haiti

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