
Il n’y a plus d’acétaminophène pour combattre la fièvre chikungunya dans l’aire métropolitaine de Santo Domingo, les pharmacies ne sont plus en mesure de répondre à l’explosion de la demande et se voient contraintes de passer de nouvelles commandes d’urgence à l’étranger.Les marques reconnues et les plus chères sont actuellement les plus demandées dans la capitale dominicaine.En raison de la demande qui motive la pénurie du médicament, certains utilisateurs optimistes ont jugé nécessaire de faire le tour des pharmacies pour se procurer le précieux médicament.Certains veulent l’acheter parce qu’ils ont des membres de leur famille atteintes du virus du chikungunya et d’autres, face à la rareté, veulent en acheter par prévention, la maladie se propageant de façon fulgurante. Chikungunya transmet la piqûre d’Aedes aegypti, le même qui provoque la fièvre de la dengue, et les symptômes sont similaires, sauf que la nouvelle épidémie de fièvre est plus élevée et les douleurs articulaires plus fortes.La demande de soins reste très élevée dans les hôpitaux, où des membres du personnel médical et administratif ont été également affectés par la maladie.A l’hôpital Engombe à l’ouest de Santo Domingo, les deux aires d’urgence, enfant et adulte, étaient pleins de patients, y compris les infirmières qui ont pris refuge dans les salles de repos se plaignant de ressentir de fortes douleurs.La Commission nationale de surveillance épidémiologique du Ministère de la Santé publique s’est réunie lundi pour faire un premier bilan sur le comportement du virus. .Devant l’ampleur de la tâche, les autorités sanitaires dominicaines ont décidé de revoir leur stratégie et d’y inclure un dispositif visant cette fois-ci l’intégration des conseils municipaux. HA/radio Métropole Haïti.