La recrudescence de l’insécurité et de la violence à Port-au-Prince, à l’approche des élections, ne laisse pas indifférents les responsables de l’Union Nationale pour l’Intégrité et la Réconciliation (UNIR/ Ayiti-Haïti). En conférence de presse ce mercredi, au local du parti, à Pacot, Clarens Renois, crie son indignation, et appelle à un changement de paradigme. Dans ces déclarations, M. Renois, exhorte les leaders politiques et candidats à rejeter la violence comme moyens pour parvenir à leur fin politique, dénonçant ceux et celles qui ont l’intention de distribuer des armes à des groupes pour terroriser la population. Le candidat à la présidence de UNIR a fait remarquer qu’il ne compte utiliser que l’arme de la dialectique soutenu d’un projet de société répondant aux attentes des Haïtiens en vue de les encourager à lui donner leur vote lors des prochaines élections. Pour vaincre cette culture de violence et de terreur dans les élections et parvenir à un climat de tranquillité et de vivre ensemble, Clarens Renois appelle à l’adoption d’un Pacte de non-violence, qu’il entend proposer aux partis politiques prochainement. Par ailleurs, le leader de UNIR en profite pour dénoncer la dévaluation de la gourde par rapport au dollar qu’il considère comme la conséquence de nos inconséquences. La chute de la gourde est due au fait que le pays ne produit pas, soutient-il. Comme la première victime de cette situation est la population – ceux qui n’ont pas de pouvoir d’achat -, M. Renois exhorte l’Etat à prendre des mesures urgentes afin de stopper cette hémorragie. Concernant l’expulsion éventuelle des Haïtiens vivant en territoire voisin, il a pointé du doigt les dirigeants politiques passés et présents qui n’ont rien fait pour améliorer la situation générale du pays – ce qui pousse, selon lui, nos compatriotes à se rendre en République Dominicaine à la recherche d’un mieux-être. Clarens Renois se dit aussi avoir honte pour la bourgeoisie haïtienne qui ne crée pas du travail dans le pays pour que les Haïtiens puissent rester chez eux, dénonçant ainsi leur égoïsme et leur indifférence à l’égard du reste de la population. Le coordonnateur general du parti UNIR qui dit commencer à collecter des équipements tels matelas, vêtements et draps en faveur des milliers de compatriotes qui risquent d’être déportés massivement dans les jours à venir, appelle à la solidarité nationale et internationale en vue de les recevoir en toute dignité. MJ/Radio Métropole Haïti
Clarens Renois en apôtre de la non-violence
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