L’historien Claude Moïse affirme que les débats et les discussions sur la constitution ont eu lieu avec les chefs de partis politiques, les parlementaires, les dirigeants des syndicats, les représentants de la société civile et les maires.M. Moise présente son rapport comme une analyse systématique des propositions des différents secteurs de la vie nationale. En annexe du rapport Claude Moïse et Cary Hector ont présenté des textes sur la double nationalité et un tableau de la position des différents secteurs sur le dilemme constitutionnel. Selon M. Moïse la constitution se prête à des tiraillements qui constituent une source d’instabilité. » La dilution des pouvoirs et l’inexactitude sont des sources d’instabilité « , dit-il précisant que les propositions du chef de l’état sont soumis à discussion. Tout en indiquant que la constitution à cause verrous est rigide, Claude Moïse souhaite que les forces politiques et sociales s’accordent pour passer à travers ces difficultés.Il estime que des accords politiques peuvent permettre d’élaborer un pacte constitutionnel de gouvernabilité. Dans le cadre des recommandations, M. Moïse propose de respecter les prescrits constitutionnels et de lancer un processus de réflexion sur les points à amender dans la constitution. Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, M. Moïse a estimé nécessaire la création d’une commission mixte d’experts qui devra dans une délai de 6 mois proposer des points à être débattus par les différents secteurs de la vie nationale.Claude Moïse ne voit pas la nécessité d’impliquer des experts étrangers dans la commission qui sera mise en place avec l’aval des responsables du parlement. » C’est un travail de longue haleine qui demande beaucoup de sérénité « , dit-il mettant en garde contre toute précipitation.
Claude Moise estime nécessaire une profonde réflexion sur la constitution
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