Clifford Brand envisageait de créer un climat de terreur indique Reginald Delva

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Le gouvernement haïtien n’a pas réagi après l’arrestation de l’homme d’affaires Clifford Brandt, accusé d’être membre d’un gang ayant réalisé de nombreux enlèvements dans la région métropolitaine. Le secrétaire d’Etat a la sécurité publique, Reginald Delva, a révélé que le Premier Ministre, qui est le président du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), a passé des instructions en vue de l’octroi de nouveaux matériels à la cellule contre enlèvement de la DCPJ.L’opération ayant conduit a la libération des otages a été réalisée par les policiers de la cellule contre enlèvement. M. Delva s’était rendu sur place lors de la perquisition réalisée au domicile de M. Brandt par le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Port-au-Prince.Selon le secrétaire d’état, M. Brandt avait planifié de créer un climat de terreur en assassinant plusieurs personnalités au cours des dernières semaines de 2012.Dans un message enregistré M. Brandt avait indiqué que le réseau pourra déstabiliser le pays avec les nombreux enlèvements prévus en décembre révèle M. Delva.Il s’était préparé à faire régner la terreur pour faire payer la société haïtienne, s’indigne M. Delva qui s’interroge sur les motifs de la haine contre la société. Dans des documents saisis au domicile de M. Brandt le nom de M. Delva figurait sur une liste de personnes à abattre ou enlever.Le secrétaire d’Etat confirme que les membres du gang avaient déjà identifié l’endroit où il devrait être abattu.Outre enlèvement et séquestration, M. Brandt sera également accusé de tentative d’assassinat avec début d’exécution. L’étau s’était resserré autour de M. Brandt dimanche et lundi grâce aux indices collectés par les enquêteurs de la DCPJ en charge de l’enquête sur l’enlèvement de Coralie et Nicolas Moscosso. Quelques membres de la famille Brandt dont Fritz et David Brandt ont collaboré avec les enquêteurs qui s’étaient rendus au local de la compagnie Mazda à Delmas 2. L’enquête doit révéler les mobiles du crime, soutient M. Delva qui écarte la possibilité de mobile financier. LLM / radio Métropole Haïti

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