Des organisations de Cité Soleil dénoncent la présence de groupes armés dans ce vaste bidonville. Le collectif des notables de cité soleil qui dénonce l’impunité demande au gouvernement d’adopter des dispositions pour favoriser le rétablissement d’un climat de paix dans cette commune. » Cité soleil demeure une zone de non droit, où les bandits imposent leur loi quand ils veulent. La tranquillité dont jouit la population de ce bidonville dépend des groupes armés de ce quartier où règne l’anarchie totale en dépit de la présence des forces de l’ordre », affirme un responsable du collectif des notables de cité soleil.Jean Enock Joseph indique que les autorités n’ont pas la volonté réelle de résoudre le dossier de ce grand bidonville et estime que le dossier est très mal géré.Le gouvernement doit agir vite, pour éviter l’enlisement de la situation à cité soleil, explique Jean Enock Joseph.A propos de l’incident de jeudi dernier, un porte-parole des forces de l’ONU, Neuzivaldo Dos Anjos, a indiqué que les forces de maintien de la paix étaient en train de nettoyer une route encombrée par des carcasses de voiture et des débris à Cité Soleil, lorsqu’ils ont essuyé des coups de feu. »Alors que nous (dégagions la route) nous avons essuyé des coups de feu et répondu pour nous défendre. Personne n’a été blessé de notre côté, et je n’ai aucune information sur des blessés du côté des agresseurs », a déclaré le commandant Neuzivaldo Dos Anjos. Des résidents ont toutefois déclaré que les soldats de l’ONU avaient rasé un bâtiment en ruines abandonné, obligeant les habitants des maisons voisines de se mettre à l’abri. Ceux-ci auraient jeté des pierres sur les forces de maintien de la paix, qu’ils ont ensuite accusé d’avoir ouvert le feu et tué deux hommes. Le porte-parole des forces de l’ONU a affirmé qu’aucune maison n’avait été détruite.
Climat de tension à Cité Soleil
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