Le comité de coordination et les participants à cette rencontre sont sortis satisfaits de la réalisation du symposium du 26 au 28 mai 2004. Selon eux, les objectifs fixés dans le cadre de cette activité ont été atteints dans la mesure où des recommandations ont été faites aux responsables concernés en vue de juguler la double problématique du Sida et de la Violence sexiste. Le représentant de l’ONUSIDA en Haïti se réjouit également de la réalisation du symposium avec la participation des institutions publiques et privées du pays. Raul Boyle croit important de favoriser un engagement politique fort dans le cadre de la lutte contre le Sida en Haïti. Dans ses propos de circonstance, il a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le partenariat qui existe entre les secteurs public et privé de la santé. Il a dénoncé les conséquences du Sida sur les femmes et les filles et souhaité l’adoption de mesures qui permettent de corriger cette situation. Pour sa part, l’ambassadeur américain se dit encouragé par la réalisation du symposium sur le Sida et la violence sexiste. James Foley dit espérer que les réflexions émises lors de cette rencontre de trois jours vont favoriser la mise sur pied d’un plan stratégique national de lutte contre le Sida. Ce symposium a été également l’occasion d’attirer l’attention de tous les secteurs sur la situation des femmes et des filles face à la violence sexiste. James Foley qui rencontrait les organisateurs du symposium a plaidé en faveur de l’équité de genre. Il faut dire que, la clôture du symposium, vendredi 28 mai, coïncidait avec la journée mondiale de la santé de la femme. La ministre de la santé en a profité pour lancer un appel à la réflexion afin de trouver les voies et moyens de faire taire la violence sexiste. Le docteur Josette Bijou soutient aussi qu’un effort national impliquant le secteur public et la société civile peut contribuer à améliorer les conditions de santé des femmes et des filles.
Clôture du symposium sur le Sida et la violence sexiste à l’hôtel Montana
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