La ministre de l’éducation nationale , Myrtho Célestin Saurel , qui refuse de revenir sur sa décision de dissourdre le Conseil Exécutif élu sortant de l’Université d’Etat d’Haiti (UEH) condamne l’attitude de ceux qui ont perturbé la manifestation du Front en faveur de l’autonomie, le mercredi 14 août 2002 . Madame Célestin Saurel se dit contre la violence et prône un débat d’idées. De son côté, la Convergence Démocratique dénonce l’intervention violente d’un groupe d’individus à la manifestation des étudiants du Front du Refus . Pour la principale coalition de l’Opposition , cet acte est très grave dans la mesure où les assaillants ont utilisé les locaux du ministère de l’Education Nationale . L’un des porte-parole de la Convergence, Micha Gaillard, invite la mission spéciale de l’Organisation des Etats Américains (OEA) d’appui à la démocratie à en tirer les conséquences . Pour sa part, la dirigeante de l’organisation “Solidarité Fanm Anyisyen” (SOFA), Madame Marie Frantz Joachim, se déclare solidaire de la lutte des étudiants . Mme Joachim indique que le Pouvoir Lavalas s’éloigne de plus en plus des masses populaires . La Confédération des Educateurs Haitiens (CNEH) est également critique vis-à-vis du Pouvoir après l’intervention brutale d’un groupe de » chimères » ( partisans zèlés de Lavalas )à la manifestation des étudiants . Pour le secrétaire général de la CNEH , Jean Laveaux Frédérick , le régime Lavalas se comporte de façon anti-démocratique . La perturbation de cette marche est aussi dénoncée par le sénateur Lavalas Prince Pierre Sonson .
Concert de protestations après la perturbation de la marche des étudiants par des proches du Pouvoir
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