Confirmation de la suspension de l’exploitation des carrières de sable à Laboule, le 3 novembre

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Le ministre de l’environnement, Yves André Wainright, confirme la fermeture prochaine des carrières de sable à Laboule par le gouvernement. Selon le responsable, cette mesure est nécessaire en tenant compte des graves menaces pour la région métropolitaine que constitue l’exploitation de ces carrières. Le ministre de l’environnement annonce qu’un programme d’emplois sera mis en œuvre au bénéfice des travailleurs au niveau de ces carrières de sable de Laboule. Ces derniers, mécontents, menacent de paralyser les activités sur la route Pétion-Ville/Kenscoff que les camionneurs empruntent de même que des dizaines de milliers de résidents. Yves André Wainright, secrétaire d’Etat, a été promu ministre et intronisé le vendredi 22 octobre 2004 au Palais National. Le ministre de l’Economie et des Finances, Henri Bazin, a présidé la cérémonie d’installation, le lundi 25 octobre. Le directeur du Bureau des Mines, l’ingénieur Dieuseul Anglade, défend la décision du pouvoir de suspendre l’exploitation des carrières de sable de Laboule situées dans les hauteurs de Port-au-Prince à partir du 3 novembre. Il fait état de graves dangers que représentent ces carrières pour les résidents de la capitale d’autant qu’elles sont situées sur une faille sysmique. L’exploitation anarchique de ces mines est une activité très lucrative impliquant, entre autres, des entreprises de fabrication de matériaux de construction et un nombre important de transporteurs lourds. L’Etat ne perçoit aucune taxe directe sur les travaux d’extraction. D’autres carrières vont être fermées, annoncent les autorités qui indiquent, à travers des spots radiophoniques, d’autres sites d’exploitation. La fermeture des carrières de sable risque d’avoir un impact sur l’industrie de la construction. Certains camionneurs menacent d’augmenter le coût du transport des matériaux.

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