Confusion autour de l’atterrissage de deux (2) petits avions au Cap-Haitien

Le flou demeure autour d’une opération anti-drogue menée par la police dans la deuxième ville du pays , le mercredi 21 mai 2003, suite à l’atterrissage de deux (2) appareils en provenance des Bahamas . Quarante-huit (48) heures après cette opération à l’aéroport international du Cap supervisée par le directeur général a.i. de la PNH, en personne , Jean Claude Jean Baptiste , sous les yeux d’agents de la D.E.A.( agence américaine de lutte contre la drogue), l’information arrive au compte-gouttes . La presse locale indique que les avions ont été fouillés de fond en comble mais , selon le commissaire du gouvernement, Fell Calixte, aucune substance interdite n’a été retrouvée . Les deux (2) pilotes bahaméens et un inspecteur de l’immigration ont été arrêtés. Il s’en est suvi une vive altercation entre le directeur général de la police et le commissaire du gouvernement autour de la légalité de certaines mesures à adopter dans le cadre de cette affaire, révèlent les correspondants de presse . En la circonstance , les confrères du Nord rapportent que M. Jean Baptiste s’est signalé par son mépris vis-à-vis des autorités judidicaires en affirmant qu’il est prêt à entrer dans l’illégalité pour procéder à l’arrestation de qui bon lui semble. Le jeudi 22 mai , des membres de l’entourage du responsable de l’institution policière, non sans pression, ont reproché à la presse d’avoir rapporté les propos de M. Jean-Baptiste, indiquent les correspondants. L’aéroport du Cap-haitien était toujours bouclé par les forces de police alors que le trafic n’ a pas été interrompu. L’enquête se poursuivait de même que les concertations entre les autorités dont le directeur de l’aéroport , Alix C. Villard. Cette affaire qui est qualifiée de conflit au sein de la famille au pouvoir par l’Initiative Citoyenne ( Organisation civique de l’Opposition) fait couler beaucoup d’encre dans la mesure où des zones d’ombre persistent .

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