Corruption : le gouvernement haïtien fournit des précisions sur le classement établi par Transparency International

Le gouvernement intérimaire Alexandre/Latortue indique que les enquêtes sur la corruption réalisées par Transparency International concerne la période allant de la fin de l’année 2003 à février 2004 sous le régime déchu lavalas. Le pouvoir en place affirme qu ‘ il s’agit d’un classement honteux mais pas étonnant en considérant le gaspillage de l’argent et des biens de l’Etat sous l’Administration de Jean Bertrand Aristide à des fins de propagande et de répression. Le gouvernement par la voix du ministre de la culture et de la communication Magalie Comeau Denis renouvelle sa détermination à continuer la lutte contre la corruption et invite la population à soutenir les efforts déployés à travers la mise en place de des entités comme l’Unité de Contrôle des Renseignants Financiers (UCREF), l’Unité de lutte contre la Corruption et la Commission indépendante de vérification de la gestion de lavalas ( 2001-2004). Lors d’une conférence de presse, le jeudi 21 octobre, le ministre des finances Henri Bazin a donné la garantie que la performance d’Haïti sera meilleure l’an prochain. M.Bazin affirme que le gouvernement est décidé à mener une lutte féroce contre la corruption. Haïti figure au premier plan des pays pratiquant la corruption. Dans le rapport publié par l’organisation Transparency International, Haïti est classée au premier rang avec le Bangladesh. Les données de l’organisation tiennent compte de la situation sous le régime lavalas déchu. Ces précisions sont apportées par la Fondation Héritage, représentant de Transparency en Haïti. Toutefois, la Fondation par la voix de Marilyn Allien croit que le pays a un grand défi à relever en dépit des efforts déployés par l’actuel gouvernement.

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