Le chef de l’Etat haïtien, Michel Martelly, donne le coup d’envoi ce lundi 22 septembre 2014 des consultations politiques entre l’Exécutif et d’autres secteurs de la vie nationale. Les sénateurs du Groupe 6 de l’opposition radicale ont été invités à participer à ces discussions.Un autre groupe de sénateurs proches de l’Exécutif doit également prendre part à ce nouveau des négociations. Le sénateur Wencesslas Lambert a indiqué que la démission en bloc du G 5 reste et demeure une option pour débloquer la crise. Il a expliqué qu’il n’envisageait plus de démissionner seul parce que ceci ne produira aucun effet. Lors de la dernière réunion du conseil de sécurité de l’Onu sur le dossier d’Haïti de nombreux représentants ont mis l’accent sur la nécessité de débloquer la situation politique. Les ambassadeurs de France, des Etats Unis, du Canada, du Royaume Uni, du Brésil, de l’Uruguay, de l’Espagne et de l’Union Européenne avaient exprimé leurs préoccupations par les retards accumulés dans l’organisation électorale. L’ambassadeur du Brésil, Antonio DE Aguiar Patriota, dans son intervention a souligné l’importance de la tenue d’élections et a exhorté les dirigeants à travailler ensemble pour permettre l’organisation de scrutins législatifs et locaux le plutôt possible. Il a espéré que le dialogue politique aboutisse à un nouvel engagement concret et à la promotion de la réconciliation nationale et au renforcement des institutions de tous les secteurs de l’État. LLM / radio Métropole Haïti