Le procès des assassins de Brignol Lindor a débuté, hier au palais de justice de Petit Goave sous un imposant dispositif sécuritaire.Un procès réalisé 6 ans après l’assassinat par les membres de l’organisation Domi Nan Bwa du directeur des nouvelles de radio Echo 2000.4 des 10 accusés, Fritznel Doudout, Jean Remy Demosthene, Timo Cetoute et Joubert St Juste, étaient présents au tribunal.,br>Au cours de l’audience, le commissaire du gouvernement Kebreau Zamor a demandé au président du tribunal, Emmanuel Tatay, de juger par contumace les 6 autres accusés, Maxi Zephir, Bernard Dessabon, Tyresias, Mc Kenzy, Fritzner Duverger et Theo Nicolin.Dans la première phase du procès le tribunal a entendu les témoins.Le président de la commission indépendante d’appui aux enquêtes sur les assassinats de journalistes, Guy Delva, a fait une déposition par devant le tribunal.Cependant il n’a pas été entendu en qualité de témoin mais de responsable de l’Association des journalistes ayant enquêté sur le crime.Plusieurs milliers de personnes qui avaient fait le déplacement ont assisté au procès sur la cour du tribunal, la salle d’audience étant trop petite.Au cours de l’audience maître Deus Jean François a pu se faire enregistré en tant qu’avocat de la partie civile, défendant les intérêts de la famille de Brignol Lindor.D’un autre coté, maître André Michel, avocat de Fritznel Doudout a dénoncé ce qu’il appelle un procès de pauvres gens » alors que les vrais auteurs de cet assassinat politique n’ont pas été appréhendés ». » Il faut chercher les vrais criminels qui n’ont jamais été arrêtés »,dit-il rappelant que la famille de Brignol Lindor avait interjeté appel de l’ordonnance du juge d’instruction.
Coup d’envoi du procès des assassins de Brignol Lindor
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