Intervenant ce jeudi, pendant le journal du matin, de Radio Métropole, Guichard Doré, conseiller de la présidence, a donné la garantie que la nouvelle agence haïtienne de renseignement travaillera dans le respect des droits individuels : « Il n’est pas question de revenir aux jours sombres de la dictature ou de créer une culture de la délation dans le pays. L’ANI sera une force de protection des libertés publiques qui viendra compléter l’arsenal sécuritaire du pays. » En effet, il révèle que la mission de l’agence sera principalement de coordonner l’information des différents services et de la traiter pour contribuer a la stabilité du pays. Elle sera composée de policiers, de militaires et de scientifiques haïtiens et leur recrutement sera très sélectif. L’ANI sera chargée aussi bien de la Sécurité intérieure et qu’extérieure de l’état se trouvera sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Mais il n’est pas question qu’elle interfère dans les attributions de la police ou de la justice, assure le conseiller présidentiel qui précise que la nomination prochaine d’un directeur général marquera la vraie naissance de l’Agence. Dotée d’une inspection et d’une académie, l’ANI sera donc selon lui, un élément fondamental pour renforcer le contrôle du territoire et renforcer le contrôle du territoire national. « Cette nouvelle agence centrale d’intelligence est un attribut unique de la souveraineté nationale qui permettra aussi de contribuer à la stabilité régionale et de créer un environnement stable et propice aux activités de toute sortes. » affirme le conseiller présidentiel Guichard Doré, en guise de conclusion. AL / radio Métropole Haïti
Création de l’ANI : il n’est pas question de revenir aux jours sombres de la dictature, selon Guichard Doré
Publicité