Des organisations de femmes regroupées au sein de la coordination nationale de plaidoyer pour les droits des femmes ( Conap) ont lancé le 4 décembre dernier une semaine de solidarité avec les victimes de l’insécurité.Ces organisations de femmes appellent à l’engagement d’une action citoyenne collective pour interpeller les chef d’état et le premier ministre à travers des correspondances sous formes de cartes, lettres, courriels, et déclarations dans les médias . » Nos responsables doivent cesser de parlementer avec les chefs de bandes armées. La police doit procéder à l’arrestation des criminels et les magistrats doivent juger les criminels , les kidnappeurs et violeurs « , martèle les responsables de la coordination nationale de plaidoyer avec les victimes de l’insécurité. La coordination est très amère contre le chef de l’état, René Préval, et le premier ministre, Jacques Edouard Alexis, qui privilégient le dialogue avec les bandits plutôt que de combattre l’insécurité dans un cadre légal et juridique. Olga Benoît l’une des signataires de la lettre conjointe, appelle à la rupture de cette pratique et du coup s’en prend au premier ministre Jacques Edouard Alexis qui estime que les négociations avec les bandits donnent des résultats.La coordination affirme de plus que la commission de désarmement démobilisation et réinsertion mise en place par le pouvoir donne un chèque en blanc aux bandits pour perpétrer des actes criminels dans le pays.La conap exhorte les forces vives de la nation à maintenir la pression sur le gouvernement et à se solidariser avec les demandes de justice formulées en faveur des victimes.De plus, la coordination nationale de plaidoyer pour les droits des femmes se propose de signifier aux dirigeants haïtiens son refus de légitimer » l’émergence d’un pôle de la mort au sein de la population .refus également d’accepter l’indifférence devant les corps mutilés des enfants, et des camarades mais au contraire d’affirmer sa détermination à vivre dans une Haïti souveraine ou règne la justice et le droit « . Enfofanm, Fanm deside jakmel, Kayfanm, Refraka et Sofa sont les associations impliquées dans l’organisation de la huitaine de solidarité avec les victimes.
Cri d’alarme des organisations féminines contre l’insécurité
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