Les responsables de la commission de développement frontalier tirent la sonnette d’alarme et réclament des mesures urgentes pour sauver la forêt des pins.Le directeur de la commission de développement frontalier, Max Antoine, au cours d’une visite guidée de la forêt et de plusieurs villes dans la zone frontalière, a mis l’accent sur l’intensification du processus de déboisement de la forêt par les des résidents de la région.Il soutient que des 32 mille hectares de forêt il ne reste plus que 9 mille hectares, précisant que la détérioration de l’environnement touche toute la ligne frontalière du lac Azuei à Anse-à-Pitres. » La forêt joue un rôle primordiale dans l’équilibre écologique du pays et de la zone caraïbe », assure t-il tout en invitant le ministère de l’environnement à adopter des dispositions pour freiner le processus de déforestation.Si le processus de déforestation se poursuit la forêt disparaîtra complètement en 2016 indique M. Antoine expliquant qu’une telle situation entraînera une détérioration du lac Azuei et des catastrophes comparable à celle de Mapou.Selon M. Antoine les deux principales raisons de la grande détérioration de l’environnement dans la zone frontalière sont la faiblesse de l’état et la pauvreté des familles de la région. » Si l’état n’édicte pas une réglementation pour la coupe des arbres et qu’il ne créé pas de meilleures conditions de vies pour le paysans, ceux-ci utiliseront les arbres pour faire du charbon de bois et des planches afin de survivre », ajoute t-il.Au cours de cette visite, réalisée dans le cadre du mois de l’environnement, les membres d’une organisation paysanne encadrés par des techniciens de la commission ont procédé à la mise en terre de 1 500 plantules dans la zone de forêt des pins.Les autorités doivent mettre en place une politique d’encadrement des paysans de la région frontalière selon Max Antoine pour qui les ministère de l’environnement et de l’agriculture et la commission de développement frontalier doivent œuvrer de concert dans ce dossier. » Nous avons réalisé des programmes de sensibilisation et nous sommes à la recherche de financement pour des projets de développement agricole et de protection des arbres », explique t-il.Tout en indiquant que la présence de gardes forestiers permettra d’empêcher le déboisement, il annonce que des postes de contrôle seront installés le long de la frontière.Par ailleurs, Max Antoine fait remarquer que la population de cette région est livrée à elle même puisse que plusieurs villes n’ont aucune présence policière.Le commissariat de fond Verette est abandonné et il n’y a que 3 policiers à Anse-à-Pitre qui compte 23 mille habitants, informe t-il précisant que des voleurs et des malfaiteurs traversent la frontière et agressent les paysans.
Cri d’alarme pour empêcher la disparition de forêt des pins
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