Crise à la faculté médecine ; des parlementaires condamnent la décision du Rectorat.

Certains parlementaires n’ont pas allé par 4 chemins pour condamner la descente des lieux de la police à la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) dans la nuit de vendredi à samedi pour y déloger des étudiants grévistes. Le président du sénat Kelly Bastien qui s’était porté sur les lieux vendredi minuit se dit convaincu que les problèmes à la faculté de médecine ne pourront pas être résolus dans la violence et la répression par les uns comme par les autres. Pour sa part le sénateur Jean Hector Anacacis croit que Si les étudiants de la FMP sont allés un peu trop loin dans la façon dont ils ont exprimé leurs revendications, l’autorisation donnée par le conseil de l’université aux policiers pour investir en pleine nuit la faculté de médecine est plus que condamnable. Le parlementaire soutient que le rectorat commet une erreur grave en agissant de la sorte. Jean Hector Anacacis estime plus loin qu’il y a un sérieux problème au sein de l’UEH affectée cette année par toute une série de crises. À la chambre basse, Le député Jonas Coffy condamne le « dangereux précédent cautionné par le rectorat de l’UEH à travers la violation de l’espace universitaire. Estimant que le président René Préval n’était pas au courant de cette violation de la constitution, il l’appelle à intervenir rapidement pour chercher à résoudre définitivement cette affaire. La seule voix discordante jusqu’à présent vient du président de la commission éducation à la chambre basse Dorson Jean Beauvoir estime que cette intervention était nécessaire pour libérer l’espace de la faculté de médecine occupé, a-t-il dit, par des étudiants intransigeantsA signaler que, les membres du décanat de la faculté de médecine et de pharmacie s’occupent à nettoyer l’enceinte afin de préparer la reprise des activités académiques RHD

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