Critiques contre les violences des groupes armés

Des personnalités de diverses tendances politiques critiquent la décision des membres d’organisations populaires lavalas de recourir aux actes de violence en vue de satisfaire leur revendications. Réagissant aux violences enregistrées la semaine dernière à Martissant, le président du sénat, Joseph Lambert, appelle le gouvernement à combattre la criminalité avec rigueur. » L’opération Bagdad 2 prend la forme d’une machination et de pression politique d’un secteur sur l’exécutif afin de trouver des emplois » indique le sénateur du sud est, Joseph Lambert, qui précise que les violences de Martissant doivent être considérées dans leur aspect multidimensionnel et non comme un simple acte de déstabilisation.Le sénateur du parti Lespwa dénonce le comportement violent des initiateurs du mouvement, précisant que le désordre et le banditisme doivent être combattus avec la plus grande rigueur.Le président du sénat affirme que le pays ne peut plus tolérer les actes de violence qui ont causé de grands dommages au pays sur les aspects social et économique.D’un autre coté, le président de la commission sécurité du sénat, Youri Latortue, critique le comportement des autorités gouvernementales face aux actes de violence des groupes armés de Martissant.Youri Latortue, chef de file du parti Latibonit en Action, affirme que les individus ont eu la latitude de perpétrer leur forfait, en dépit du fait qu’ils en avaient fait l’annonce plusieurs jours auparavant.Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressiste est également préoccupé par les menaces des Organisations Populaires lavalas de relancer le mouvement armé dénommé Bagdad.En visite à Miragoane, Mirlande Manigat a condamné tout recours à la violence qui dit elle ne permettra pas de trouver une solution au problème.Tout en faisant la différence entre les anciens employés de la fonction publique et les individus qui recevaient un chèque du gouvernement, Mirlande Manigat précise  » la violence détruit et entraîne un climat de peur empêchant aux hommes d’affaires de réaliser des investissements ».

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