David Chéry refoulé en prison après 2 auditions au Parquet

Trois (3) unités de la Police Nationale d’Haiti (PNH), Cimo , Swat Team , Apenah ont été moblisées pour la comparution au Parquet de Port-au-Prince du Président Directeur Général de Coeurs Unis , David Chéry, le jeudi 12 septembre 2002. Un grand périmètre de sécurité a été établi , la circulation automobile interdite et seul la police patrouillait le secteur . Le Parquet était totalement contrôlé mais sur le trottoir de chaque rue une foule de curieux était massée attendant la fin des évènements . Le commissaire du gouvernement , Riquet Brutus , décide de retourner David Chéry en prison . L’avocat du prévenu , Jean Francenne , a beau réclamé la libération de son client mais rien n’y fit . En veston , cravate , les mains liées , bousculé à maintes reprises , David Chéry fut reconduit dans une camionette au Pénitencier National. Après le départ du P.D.G. de Coeurs Unis , ses proches ont envahi le Parquet pour demander son élargissement . Ces manifestants qui ont dispensés des pneus sur la chaussée ont tiré des jets de pierre et de bouteilles sur le Parquet . Pour mettre fin au mouvement , les policiers affectés à la sécurité du Parquet ont dû risposter en tirant en l’air , ce qui a dispersé la foule . Le Parquet du Tribunal Civil de Port-au-Prince avait entendu le P.D.G. de Coeurs-Unis, David Chéry, le Mardi 10 septembre 2002 . Suite à une audition de plus de deux (2) heures , M. Chéry avait été reconduit au Pénitencier National . Le substitut du commissaire du gouvernement, Riquet Brutus, a indiqué qu’il y a suffisamment d’indices pour le garder en prison . Le vendredi 6 septembre 2002, M. David Chery, a été arrêté , en République Dominicaine puis remis aux autorités haïtiennes. Selon la Police Nationale d’Haïti (PNH), David Chéry qui était accompagné de ses proches dont sa mère et son frère tentait de laisser le pays. Le Président Directeur Général de Coeurs-Unis s’est défendu d’avoir voulu fuire le pays par sa présence dans la zone de Dajabon à la frontière dominicaine. Le patron de Coeurs-Unis qui a rendu M. Serge Jean Baptiste responsable de son arrestation a réaffirmé que Coeurs-Unis était en mesure de reprendre ses activités pour honorer ses engagements envers les sociétaires

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