La marche des policiers du SPNH prévue ce lundi, vise en plus de l’insécurité, à protester contre la vague de persécution lancée par le haut commandement de la Police contre des membres de cette structure explique l’inspecteur Jean Edner Lundi. Le coordonnateur du Syndicat de la PNH rappelle la révocation récente du porte parole Abelson Gros Nègre, en fin de semaine dernière, pour appuyer ses dires. Intervenant ce lundi pendant le journal du matin de Radio Métropole, il a attaqué frontalement le directeur général de l’institution, le commissaire Normil Rameau dont il a dénoncé l’inaction complice dans la lutte contre l’insécurité et la volonté de punir les syndicalistes. Du côté, du SYNAPOAH, même s’il n’est pas encore question d’une opposition franche entre les deux structures, une marche n’est pas à l’ordre du jour. D’ailleurs, le coordonnateur de cette structure fondée il y a un mois, juge le thème de la manifestation inapproprié. « Nous n’en sommes pas encore au stade d’organiser une marche » affirme Lazare Jean Lionel. Il rappelle que les dernières manifestations de Policiers ont laissé un mauvais souvenir au sein de la population. Cette dernière étant la première victime de l’insécurité, elle comprend mal que ceux là même, qui sont préposés à la lutte contre ce fléau, descendent dans les rues, pour accroître ce sentiment, ajoute-t-il. Le SYNAPOAH préconise le dialogue avec le haut commandement de la police avant toute chose a insisté son responsable, Lazare Jean Lionel ce lundi matin sur les ondes de Radio Métropole. Même si elles disent défendre les droits des agents des forces de l’ordre et si leurs revendications paraissent relativement proches, ces deux structures ont choisi des méthodes diamétralement opposées et se tournent résolument le dos. AL / radio Métropole Haïti
De la friture sur la ligne entre les deux syndicats de la PNH
Publicité