Les petits goaviens sont préoccupés après une deuxième secousse tellurique en deux semaines. Le second séisme enregistré hier vers 2 heures 53 du matin était d’une faible magnitude mais a provoqué la panique dans la ville.Les gens, visiblement traumatisés par les dégâts causés par le violent séisme du 12 janvier 2010, sont sortis de leurs maisons en poussant des cris. Le directeur du Bureau des Mines et de l’énergie, l’ingénieur Dieuseul Anglade, est catégorique il ne s’agit nullement de signe annonçant un autre grand séisme mais des répliques du séisme du 12 janvier 2010. Interrogé sur la magnitude de cette secousse, M. Anglade a révélé qu’elle n’a pas été enregistrée par l’observatoire américain USGS.Ceci permet de comprendre que la magnitude ne dépasse pas le niveau de 4 sur l’échelle de richter. L’ingénieur Anglade appelle les haïtiens à faire montre de sérénité soulignant que la panique peut se révéler plus fatale que le séisme.Il promet que l »unité de surveillance sismologique haïtienne diffusera dans les prochaines heures des informations sur cette secousse. Le chef de cette unité, l’ingénieur Claude Prepti, appelle également au calme rappelant que les répliques se poursuivront sur une période de deux ans après le violent séisme.Il assure qu’il s’agit de secousse visant à remettra la plaque en place. Selon M. Prepti les secousses sont enregistrées non loin de l’épicentre du séisme du 12 janvier 2010.Les sismographes installés après le séisme permettent désormais d’enregistrer les faibles secousses non perceptibles par l’USGS. LLM / radio Métropole Haïti
De nouvelles répliques provoquent la panique chez les citoyens
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