La coordination syndicale qui compte dans ses rangs des victimes réclame l’arrestation des auteurs de ces actes. En la personne de son secrétaire général , Charles Fritz , cette organisation condamne vivement les violences du samedi 12 juillet 2003, à Cité Soleil , contre les membres du Groupe des 184 . La Coordination Syndicale qui fait partie de ce regroupement de la Société Civile annonce que deux (2) de ses membres, Yolette Mengoual et Lolince Zamor, ont été victimes. Indignée que le droit à la liberté d’expression , de réunion et de manifestation dans le pays soit censuré, l’ association syndicale fait appel à l’ensemble des organisations de la Société Civile pour mettre fin au système de violence mis sur pied par le gouvernement en place . Dans le même temps , la Coordination Syndicale Haitienne demande l’arrestation des auteurs de ces actes qualifiés de barbares et de criminels. En dépit de cette vague de répression exercée sur les membres du Groupe des 184 , la Coordination Syndicale Haitienne compte poursuivre la lutte . Elle entend mener le combat, dit-elle, pour un véritable changement dans la société . De son côté, le député contesté Simpson Libérus défend l’action des membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas de Cité Soleil qui ont attaqué les membres du Groupe des 184 organisations de la Société Civile. M. Libérus rend le Groupe des 184 responsable des violences et soutient également la thèse de provocation avancée par le régime Lavalas. Le député de Port-au-Prince dénonce également les ambassades étrangères qui avaient été représentées à la rencontre du Groupe des 184. L’approche du Pouvoir Lavalas est partagée par une organisation politique dénommée « Action Démocratique » qui se réclame de l’Opposition. Son dirigeant , Simon Jean-Poix , a sévèrement critiqué l’attitude du Groupe des 184 et de la Convergence. M. Jean-Poix s’est également prononcé en faveur de la tenue d’élections législatives dans le meilleur délai pour combler le vide à venir en janvier prochain. Pour sa part, la dirigeante de « Fanm Solèy Leve », Carline Simon, condamne le discours « riches/pauvres » que véhicule à nouveau le régime Lavalas après l’attaque des membres du Groupe des 184 à Cité Soleil par les OP Lavalas. Pour Mme Simon, il s’agit d’un discours démagogique de la part de gens qui se sont enrichis en dilapidant les fonds de l’Etat. L’activiste féministe pense que les habitants de Cité Soleil sont pris en otage par le gouvernement Lavalas.
De nouvelles voix s’élèvent pour condamner l’action violente des OP Lavalas contre les membres du Groupe des 184 à Cité Soleil
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