Début de mandat difficile pour le nouveau responsable de la police

Le nouveau directeur de la police , Jean Claude Jean-Baptiste, qui pourrait être rattrapé par son passé dans le cadre de l’assassinat du dirigeant politique , Sylvio Claude, le 29 septembre 1991 , est apparu embarassé par les questions de la presse autour de ce dossier . En marge de son installation le mercredi 26 mars 2003, M. Jean Baptiste , représentant du Président Jean Bertrand Aristide lors du déroulement des faits au moment du déclenchement du Coup d’Etat militaire, n’a pas catégoriquement rejeté les accusations portées contre lui par la fille du pasteur Claude, Marie Denise Claude. Le nouveau numéro 1 de la PNH a tout simplement indiqué qu’il revient à la justice de déterminer la responsabilité des personnes dont les noms sont cités dans l’affaire Claude. Jean Claude Jean Baptiste en a profité pour réitérer sa volonté de remplir à bien sa mission à la tête de la police. Les membres d’Organisations Populaires (OP) Lavalas , présents lors de la cérémonie d’installation de Jean Claude Jean Baptist , ont salué sa nomination comme directeur général de la Police. Les OP qui se présentent comme indicateurs de police ont fait part du travail réalisé avec eux par M. Jean Baptiste dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. Les OP en ont profité pour mettre à l’index le délégué départemental de l’Ouest , Marie Antoinette Gauthier Buteau . L’ancien sénateur Rosny Mondestin dénonce la nomination de M. Jean Baptiste au poste de directeur général de la police par intérim. Pour Rosny Mondestin , cette nomination du chef de l’Etat représente une véritable menace pour la classe politique et les démocrates . L’ex-sénateur souligne que M. Jean Baptiste est l’un des cerveaux des actes anti-démocratiques posés par la police contre les opposants ces derniers mois à titre de conseiller du Président Aristide . Rosny Mondestin soutient la position de famille Claude autour de l’implication présumée du nouveau chef de la police dans l’assassinat du pasteur Sylvio Claude en 1991. Il révèle qu’une commission d’enquête du Sénat à laquelle il avait appartenu avait établi la participation de M. Jean Baptiste dans ce crime.

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