La classe politique craint une détérioration de la situation en Haiti avec le départ forcé du directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haiti (PNH) qui n’est même pas resté à son poste un (1) mois. Le Pouvoir Lavalas refuse de confirmer la démission du directeur général a.i. de la PNH, Jean Robert Faveur. Selon le secrétaire d’Etat à la Communication, Mario Dupuy, la Présidence et le Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) n’ont pas reçu de documents de M. Faveur. M. Dupuy soutient qu’il s’agit d’une rumeur. Le secrétaire d’Etat à la Communication parait étonné à l’annonce de cette nouvelle. Toutefois, Mario Dupuy s’est refusé à dire que tout allait bien au sein du Haut Commandement de la Police . La Convergence Démocratique croit que la démission du directeur général a.i. de la Police Nationale est une nouvelle preuve du malaise profond confronté par l’institution policière. La principale coalition de l’Opposition par la voix de Evans Paul estime nécessaire une réforme de la police qui doit être en dehors du champ d’action du Président Jean Bertrand Aristide. Pour M. Paul, les déboires de M. Faveur sont une preuve supplémentaire de l’impossibilité d’organiser des élections crédibles avec Lavalas au Pouvoir . L’Initiative de la Société Civile (ISC) estime que le départ forcé du responsable a.i. de la Police risque de provoquer davantage de difficultés dans les relations entre le Pouvoir Lavalas et la Communauté Internationale. L’ISC soutient par le biais de son directeur exécutif , Rosny Desroches , indique que l’administration américaine a clairement expliqué sa position sur la professionnalisation de la PNH. Dans l’intervalle, M. Desroches, se montre prudent. Pour leur part, le vice-président de la Conférence Episcopale , Monseigneur Guire Poulard , et le président de la Chambre de Commerce du Sud-Est , Jacques Khawly , déclarent déplorer la démission de M. Faveur . Selon eux, la situation politique va s’aggraver. Monseigneur Poulard estime que l’Organisation des Etats Américains (OEA) est bien imbue aujourd’hui de l’origine de la persistance de l’impasse politique .
Démission de Jean Robert Faveur : le Pouvoir ne confirme pas . Tandis que la société civile et la classe politique sont perplexes
Publicité