
RAS. Rien à signaler deux semaines après l’arrivée du premier contingent kényan de la mission multinationale d’appui à la sécurité. Ce groupe ne représente que moins de 10 % de l’effectif de la mission, autorisée par le conseil de sécurité des Nations Unies.
En début de semaine les membres du conseil avaient réitéré leur détermination à favoriser le déploiement de la mission. Le Premier ministre Haïtien, M. Gary Conille, s’est gardé d’évoquer des échéances et préfère confirmer le déploiement dans les prochaines semaines.
Ce déploiement au compte goutte est inédite et dangereuse, a lancé l’ex colonel Himmler Rébu qui refuse d’évoquer, pour des motifs de sécurité nationale, les conséquences d’un tel comportement.
En attendant une partie des policiers kényans se sont montrés dans les rues à proximité de leur base. Les haïtiens, en proie à la terreur des gangs attendent beaucoup de cette force. Certains ont exprimé leur joie en voyant les troupes.
Dans le même temps des spécialistes redoutent que la lenteur n’attise la colère des bandits. Au cours des dernières semaines les gangs ont multiplié les assauts contre des quartiers dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.
LLM / radio Métropole Haïti