
Maitre André Michel, avocat du candidat à la présidence de Lapeh, redoute des violences dans le cadre d’une crise post électorale. Invité par le chef du Parquet de la capitale à fournir des explications sur des « déclarations incendiaires », maitre Michel a assuré qu’il refuse de recourir à la violence. Il a toutefois prédit que d’autres secteurs pourraient utiliser la violence pour combattre ce qu’il qualifie de coup d’état électoral. Le juriste presse le Conseil Electoral Provisoire (CEP) à « rectifier le tir », dit –il faisant allusion à une enquête pour vérifier le vote populaire et sanctionner les fraudes. M. Michel soutient que le candidat de Lapeh a eu recours à la justice en soumettant des requêtes au CEP.Il accuse le secteur privé d’avoir fomenté un coup d’état électoral pour forcer la victoire de Jovenel Moïse. Un autre dirigeant politique, Shiller Louidor de Fanmi Lavalas, avait été également convoqué par le commissaire du gouvernement Danton Leger.Le candidat au Sénat a expliqué que ses déclarations ne constituaient nullement un appel à la violence.Il assure que ses propos relatives à l’impossibilité de réaliser les fêtes de fin d’année ont été mal interprétées. De son coté, le chef du Parquet a fait valoir que les dossiers n’ont pas été classés.Il prévient qu’une nouvelle convocation du Parquet peut intervenir si c’est nécessaire. Le commissaire Leger a soutenu qu’il entend faire régner l’ordre sans tenir compte de l’appartenance politique des acteurs violents. Il assure qu’il ne renie pas ses origines lavalasiennes ni agir avec l’intention de plaire au candidat à la présidence du PHTK, Jovenel Moïse. LLM / radio Métropole Haïti