A un mois du scrutin législatif plusieurs acteurs politiques doutent que les élections seront tenues le 9 août. Les dirigeants des partis politiques sont préoccupés notamment par les retards accumulés dans le calendrier électoral. L’ex député Maxo Balthazar, candidat exclus par le CEP, fait remarquer que la liste électoral partielle n’a toujours pas été communiqué.Il indique que selon le décret électoral cette liste devrait être complète 60 jour avant le scrutin. Il signale que l’organisme électoral n’a communiqué aucune information sur la localisation des centres de votes et sur le bureau de vote des électeurs dans chaque région. D’autres dirigeants politiques dénoncent également le peu de transparence dans la réalisation des opérations électorales. Des dirigeants de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) révèlent que l’organisme électorale n’a sollicité que tardivement les interventions des partis politiques dans le recrutement du personnel des bureaux de vote.Les partis politiques doivent designer des personnalités à partir d’une liste fournie par des organisations des la société civile et des associations religieuses. Le coordonateur a.i. de l’OPL, le sénateur Francisco Delacruz, est visiblement peu rassuré sur la tenue du scrutin le 9 août.Il confirme toutefois que son parti est prêt à participer aux joutes. L’OPL ainsi que plusieurs formations politiques ont appelé à la réalisation des élections en deux tours au lieu de trois. Certains dirigeants politiques s’interrogent sur la décision d’organiser le premier tour des législatives tandis que les fonds nécessaires pour l’ensemble du processus ne sont pas encore disponibles. LLM / radio Métropole Haïti
Des acteurs politiques sceptiques sur la tenue des législatives
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