Des anciens GNBistes réclament la démission du Premier ministre Latortue pour favoriser une solution à la crise de l’insécurité

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Après la manifestation du 11 mai dernier et le sit-in du 17 juin 2005 pour dénoncer l’insécurité, le kidnapping et la hausse du coût de la vie, le Grand Front National des Etudiants Haïtiens ( Grafneh) passe à une vitesse supérieure en réclamant la démission du Premier ministre Gérard Latortue. . L’association estudiantine dénonce ce qu’elle appelle «l’incapacité et l’impuissance » de l’équipe au pouvoir à résoudre la crise de l’insécurité qui sévit actuellement à Port-au-Prince. Selon le Grafneh, le gouvernement intérimaire a échoué pour n’avoir pas mis à exécution les différents points inclus dans l’accord du 4 avril sur la transition politique, entre autres, la lutte contre l’insécurité, le désarmement des bandits, la baisse du coût de la vie. « La démission de Gérard Latortue est aujourd’hui plus que nécessaire », soutient le Grafneh. Mais pour éviter les erreurs du passé, l’organisation dit réfléchir déjà à la composition d’une nouvelle équipe gouvernementale qui prendra en compte les revendications de la population. Et pour matérialiser cette idée, le Grand Front National des Etudiants Haïtiens n’entend pas rester les bras croisés. Il annonce une grande mobilisation pour forcer le Premier Gérard Latortue à démissionner. Les membres du Grafneh sont, pour la plupart, d’anciens manifestants du mouvement GNB qui avait conduit au départ de l’ancien président Jean Bertrand Aristide.

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