Cette activité intervient à un moment où le monde est bouleversé par une série d’évènements sanglants telles les attaques terroristes contre le World Trade Center et le Pentagone aux Etats-Unis, la riposte américaine en Afghanistan, les violences au Proche-Orient. La psychose d’une troisième guerre mondiale hante déjà les esprits. Aujourd’hui, plus que jamais, tous les peuples de la planète doivent redoubler d’efforts pour promouvoir la paix, l’unique voie pour prévenir la guerre, a martelé Florence Jean-Louis Dupuis. Le secrétaire permanent de la Commission Haïtienne Nationale de Coopération avec l’Unesco reconnait qu’Haïti a ses propres tourments : la crise actuelle qui appauvrit davantage la population, l’intolérance des uns et des autres qui alimente les conflits politiques. Raison pour laquelle soutient-elle, nous haïtiens, nous avons pour obligation de participer dans la construction d’une paix véritable dans le pays. En ce sens, Madame Jean-Louis Dupuis invite tous les fils et filles de la nation à devenir des artisans de paix. Mais comment exister dans un pays où plus de 80 % de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté et où plus de 60 % des hommes et des femmes ne savent ni lire ni écrire, s’interroge le représentant de l’UNESCO en Haïti. Bernard Hadjaj soutient que l’éducation joue un rôle important dans la campagne en faveur de la culture de la paix. L’ayant bien compris, la Fédération Haïtienne des Associations et Clubs Unesco tentent d’élever le niveau de connaissance des animateurs de clubs et d’autres associations en leur fournissant des outils pouvant aider à mettre sur pied des activités autour de la décennie de la culture de la paix. Promouvoir la paix pour que les hommes ne pratiquent plus le terrorisme, pour que ceux-là qui ont le pouvoir se gardent de l’utiliser de façon abusive contre les faibles et pour que les décideurs politiques de partout changent de comportement. Les artistes eux aussi ont leur partition à jouer dans cette campagne pour la promotion de la paix. Et pour manifester leur solidarité, les danseurs professionnels René Delsoin et Guy Saintus de Artcho et le chanteur James Germain étaient présents à la cérémonie de lancement du séminaire.
Des animateurs de Clubs UNESCO à l’école de la paix
Publicité