Le directeur de l’administration pénitentiaire dit ne pas avoir observé d’augmentation de la mortalité à la prison civile de Port au Prince avant le mois de janvier. Le commissaire divisionnaire Jean Gardy Muscadin attribue bon nombre de ces décès à l’impossibilité de transférer les prisonniers souffrant déjà de pathologie à leur incarcération, dans les hôpitaux publics actuellement en grève. La principale conséquence de ce fait, est que l’ensemble des prisonniers malades du pays sont transférés au pénitencier national qui est le seul à disposer d’un embryon de dispensaire. Notons qu’une délégation conduite par le directeur général de la police Michel-Ange Gédéon, a effectué une visite hier jeudi au plus grand centre carcéral du pays. A cette occasion le Directeur Général de la PNH a expliqué que le décès des prisonniers n’est pas seulement du à la malnutrition mais aussi au manque de soin de santé du fait de la grève qui touche les hôpitaux publics et à la promiscuité qui règne au niveau du pénitencier. EJ/Radio Métropole Haïti
Des autorités haïtiennes préoccupées par la surpopulation carcérale
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