Trois bandits accusés d’être les auteurs de nombreux kidnappings et assassinats dans le quartier de Solino se sont rendus aux casques bleus brésiliens afin d’intégrer le Programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion de la Mission de l’ONU.Le chef de gang, Bibi, et 2 autres bandits ont remis seulement 3 armes à feu aux soldats onusiens alors que des résidents de Solino affirment que le gang dispose d’une importante quantité d’armes de grand calibre.Lors de cette cérémonie symbolique de remise d’arme les bandits ont réclamé l’arrêt des poursuites judiciaires lancées contre eux et appelé les autres bandits à remettre leurs armes. » Les armes doivent être remises aux forces de l’ordre pour que la paix puisse revenir dans les quartiers populaires », a indiqué le chef de gang Bibi qui a cité les noms de plusieurs autres personnes qui détiennent des armes illégales. Des chefs de gangs de la région métropolitaine sont disposés à désarmer en échange d’un accord de paix.L’un des chefs de gangs de Cité Militaire, Ti Blanc, une des personnes les plus recherchées par les forces de l’ordre a déclaré à l’agence EFE être prêt à déposer les armes « s’il a la garantie qu’il n’y aura pas de répression contre eux » .Il réclame le respect de la vie et le droit au travail et à la réintégration dans la société. » Nous voulons la liberté et le pouvoir de vivre sans peur comme des êtres humains », a indiqué le chef du gang de Cité Militaire auteurs de nombreux kidnappings dans la région métropolitaine.Le représentant du secrétaire général de l’ONU, Edmond Mulet, avait indiqué en début de semaine que les criminels recherchés par la justice ne seront pas intégrés dans le programme DDR. » Les bandits qui tuent des innocents et rélisent des enlèvements n’ont aucune motivation politique; ils doivent répondre de leurs actes par devant les autorités judiciaires », avait précisé Edmond Mulet.Les membres de la commission nationale de désarmement devraient entrer en fonction officiellement ce mardi 12 septembre 2006.Cette commission présidée par Alix Fils Aimé doit aborder le dossier de la participation ou non des chefs de gangs dans le programme Désarmement, Démobilisation et Réinsertion.
Des bandits veulent intégrer le programme désarmement de la Minustah
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