A Port-au-Prince, les citoyens sont de plus en plus nombreux à faire la queue dans les centres d’enregistrement pour retirer leur carte d’identification nationale dans la perspective des élections prévues à la fin de cette année. Ils expliquent leur dévouement par le besoin de participer au processus électoral et de remplir leur devoir civique. « La carte électorale ne sera pas uniquement un outil de vote mais aussi un moyen de contribuer à la reconstruction du pays », déclarent-ils. Les centres d’enregistrement établis au niveau des Commissariats de Police sont les plus fréquentés car, ils sont hautement sécurisés. Outre les agents non armés du Conseil électoral provisoire (CEP) qui assurent le maintien d’ordre, des policiers lourdement armés montent la garde dans l’environnement immédiat de ces commissariats qui hébergent les centres d’enregistrement. A quelques semaines de la fin des opérations d’enregistrement, les populations de certaines zones de la région métropolitaine, notamment celles contrôlées par les partisans violents du président déchu Jean Bertrand Aristide, sont encore dans l’impossibilité de retirer leur carte d’identification nationale. Le Conseil électoral provisoire espère enregistrer environ 4 millions d’électeurs dans plus de 400 centres d’enregistrement.
Des centres d’enregistrement d’électeurs bondés de gens à longeur de journée
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