Des bandits armés accompagnés de plusieurs centaines de résidents des bidonvilles de Martissant ont paralysé pendant plus de 4 heures la circulation automobile sur la route de Carrefour hier.Cette nouvelle forme de protestation des groupes armés a eu de graves répercussions sur les activités commerciales dans le sud de la zone métropolitaine et les quatre départements du sud du pays.De nombreux résidents de Carrefour n’ont pu se rendre à leur travail au centre ville en raison de ce mouvement organisé par plusieurs chefs de gangs des quartiers de Decartes et Ti Bois.Des bandits recherchés par la justice participaient à la manifestation encadrée par les forces de l’ordre.Les manifestants réclamaient la libération des individus arrêtés dans le cadre des violences de Martissant, et menace de perpétrer d’autres actes de violence pour empêcher le déroulement des élections du 3 décembre 2006.D’un autre coté, des chefs de gang de Grand Ravine qui disent souhaiter la fin des violences dans la zone, estiment que les individus arrêtés doivent répondre de leurs actes par devant leur juges.En réaction, des responsables de partis politiques critiquent l’inaction du gouvernement face aux violences des gangs de Martissant.André Miche de l’Alliance et Luc Mésadieu du Mochrena souhaitent la création d’une force publique pour rétablir un climat de paix dans la région.Les chefs de file du GREH et de l’UNCRH croient que le gouvernement doit adopter des dispositions urgentes pour empêcher un pourrissement de la situation
Des chefs de gangs, organisateurs de manifestation
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