Des dirigeants de partis politiques et des candidats n’ayant pas atteint le second tour des sénatoriales ont dénoncé hier des résultats qui ne reflètent pas le vote populaire.Les dirigeants de la Fusion, Union, Ayiti An Aksyon (AAA), Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) estiment que les résultats ont été fabriqués en faveur du parti au pouvoir, Lespwa.Le président de la Fusion des sociaux-démocrates, Victor Benoît, affirme que les candidats de son parti dans le Nord et l’Ouest ont à leur disposition des procès verbaux prouvant leur bonne performance.Les résultats communiqués par l’organisme électoral ne sont pas conformes aux procès verbaux soumis à Marie Ghislaine Monpremier et Marie Denise Claude.Estimant qu’elle a une longueur d’avance sur ses concurrents , Mme Claude assure avoir obtenu plus de 8 000 votes au lieu des 4 000 annoncés par les autorités électorales.Elle menace d’engager une action judiciaire contre l’organisme électoral. De son coté, la secrétaire générale du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Myrlande Manigat, soutient que les résultats prouvent qu’il y a eu marchandage après le scrutin. Se déclarant consternée et attristée, Madame Manigat rend le CEP, le gouvernement et la communauté internationale responsable de l’échec des joutes.La secrétaire générale du RDNP n’entend donner aucune consigne de vote pour le second tour. Le chef de file de Ayiti An Aksyon (AAA), Youri Latortue, dénonce également les résultats, faisant remarquer que son parti entend introduire une contestation auprès des autorités électorales. Le sénateur Latortue critique la décision du CEP de comptabiliser les votes dans les communes où le scrutin avait été annulé. Même si 5 candidats de l’Organisation du Peuple en Lutte sont en lice pour le second tour, le porte parole de ce parti, Harry Marsan, se dit insatisfait des résultats dans le sud et l’Artibonite. LLM
Des chefs de partis contestent les résultats des sénatoriales
Publicité