On assiste depuis quelques jours à une recrudescence des actes de violence dans plusieurs régions du pays, notamment au centre ville de Port-au-Prince.Des commerçants, grossistes et étalagistes, font état d’une nouvelle offensive des criminels au bas de la ville particulièrement à la rue courbe. Un petit étalagiste a été atteint de trois projectiles la semaine dernière au moment où des bandits voulaient donner l’assaut contre un magasin indiquent des riverains.Les propriétaires de entreprises commerciales sont les principales cibles des malfaiteurs. » Un groupe de bandits a fait irruption dans mon magasin et l’un d’entre eux m’a giflé pour que j’exécute l’ordre de remettre l’argent « , indique une dame de 54 ans. Ce jour là les criminels ont emporté plus de 3 000 dollars américains.Une autre commerçante vit dans la peur expliquant qu’un magasin a été cambriolé à quatre reprises ces dernières semaines. Les criminels effectuent donc un retour en force dans cette région où les commerçants ont le sentiment d’être livrés a eux-mêmes.L’un d’entre eux se déclare prêt à se défendre contre toute attaque des criminels. » Si l’un d’entre eux pénètre ici, je serai en condition de légitime défense », dit cet homme qui se résigne à assurer la protection de sa vie et de ses biens. Toutefois la majorité des commerçants réclament un renforcement du dispositif sécuritaire. » Nous payons des taxes, l’état doit assurer notre protection « , lance ce commerçant.Au micro du reporter de radio Métropole, les commerçants ont exprimé à la fois leur désarroi et l’espoir que les forces de l’ordre se montrent plus vigilants. L’insécurité atteint les villes de province, mercredi soir, des bandits armés ont attaqué un bus de transport en commun assurant le trajet Port-au-Prince – Cayes.Ue femme dans la trentaine a été abattue par les malfaiteurs qui ont tabassé tous les occupants du véhicule et emporté tous les objets de valeur.
Des commerçants lancent un cri d’alarme en raison de la résurgence des actes de violence
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