La demande d’interpellation du premier ministre Alexis suscite des réactions diverses à la chambre basse ou les membres des différents blocs affichent leur position. » Le processus électoral pour les sénatoriale et les indirecte est lancé, la communauté internationale se prépare à construire la route de Jérémie alors qu’un groupe de députés de l’OPL veulent tout chambarder, nous prenons acte », ajoute t-il.Jean Marcel Lemeran se dit étonné par cette initiative et estime que la démarche est incorrecte. » Il s’agit d’une fuite en avant parce que les députés interpellateurs ont leur propre agenda politique », explique M. Lemeran. Pour sa part, le député de Bainet, François Malherbe ( Lespwa) déplore l’interpellation qui selon lui arrive à un moment où le premier ministre a entrepris des démarches avec le sénat en vue de soulager la misère de la population. » Les communes disposent de 10 millions de gourdes dans le plan du premier ministre », dit-il estimant que ce programme doit être considéré comme le démarrage effectif du gouvernement. Interrogé sur la cherté de la vie, une des causes de l’interpellation, le député Malherbe soutient que le parlement est également inactif face à la vie chère. » Nous n’avons proposé aucune législation sur la question », argue t-il. Même dans le camp de ceux qui sont favorable à l’interpellation on note un certain scepticisme.Certains députés appuyant la démarche s’interrogent sur la possibilité pour les députés interpellateurs de réunir le nombre de vote nécessaire pour censurer le chef du gouvernement. Le député Wilbert Deshommes croit qu’il faut trouver un consensus pour éviter que le premier ministre ne sorte de cette convocation.
Des députés craignent une crise en cas de renvoi du premier ministre
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