Le président de la commission sécurité à la chambre basse, Ronald Larèche, et plusieurs de ses collègues estiment qu’il ne faut pas encourager l’impunité et réclament du gouvernement l’application du programme de désarmement des gangs.Le député Ronald Larèche, se prononce pour un désarmement complet et la poursuite des procédures judiciaires contre les bandits. » Accepter cette forme de désarmement; c’est cautionner l’impunité ». » Les membres des gangs disposent d’armes de gros calibre tels M-1, AK 47, fusils d’assauts et ils veulent faire croire qu’ils n’ont que moyens rudimentaires pour provoquer des détonations.Nous n’acceptons pas cette logique et cette forme de désarmement, c’est une supercherie » précise le président de la commission sécurité à la chambre basse.Le député du Môle Saint-Nicolas, Elourne Doréus, souhaite que le gouvernement adopte des dispositions pour désarmer les membres des gangs. Pour lui on ne doit pas s’attendre à ce que les bandits remettent volontairement toutes les armes en leur possession.Le député de Ouanaminthe, Saintilma Joseph, soutient qu’il n’y aura pas de justice ni de paix sans l’utilisation de la force. » Le gouvernement doit profiter de cette occasion pour utiliser la force et prévenir tout autre velléité d’un groupe d’individus d’avoir recours à la violence » déclare le parlementaire.Lubin Félius, député de Bas Limbé, est un peu plus modéré, le parlementaire insiste plutôt sur la forme de la démarche des chefs de gangs. » Les bandits ne doivent pas utiliser la ruse ; ils doivent remettre toutes les armes illégales en leur possession pour favoriser le rétablissement d’un climat de paix dans la paix affirme t-il.La cérémonie de remise des armes illégales, programmée pour le lundi 21 août, a été reportée en raison de la dégradation du climat sécuritaire dans le bidonville de Cité Soleil.Les chefs de gangs, initiateurs du mouvement, n’ont pas indiqué s’il s’agit d’une annulation pure et simple de la cérémonie ou si une nouvelle date sera fixée pour la remise des armes aux gouvernement.
Des députés se méfient de la volonté des chefs de gangs de désarmer
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