Plus de 70 femmes enceintes ont déportées au cours de cette semaine par l’Immigration Dominicaine, rapportent des responsabilités d’organisation de défense des droits humains.
Ces organisations haitiennes dénoncent ces rapatdiements arguant que des mauvais traitements sont infligés aux ressortissants haïtiens après leur arrestation.
La présidente du comité des droits de l’homme de Belladères, Mme Marie Yolaine Vertus, s’indigne de ces violations des droits humains appelant à des discussions entre autorités des deux pays pour trouver une solution au problème.
De l’avis de Mme Vertus les opérations de l’immigration Dominicaine sont réalisées sur l’ensemble du territoire dans les hôpitaux publics.
Certaines victimes ont indiqué qu’elles résident depuis plusieurs années en République Dominicaine.
Les rapatriés sont accueillis et reçoivent une assistance de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), de l’Office Nationale de la Migration (ONM) et de quelques ONG haitiennes, dont le Groupe d’appui aux réfugiés et rapatries (GARR)
Au cours des derniers mois des officiels dominicains s’étaient plaints du fardeau financier que constitue les accouchements de femmes haitiennes dans les hôpitaux publics.
Au cours de cette semaine une cinquantaine d’autres migrants ont été également déportés dans le point de passage Belladères Elias Pinas.
LLM / radio Métropole Haïti