Des groupes d’étudiants réclament le départ de la Minustah

Pour la deuxième journée consécutive des groupes d’étudiants de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ont exprimé bruyamment leur colère après le viol d’un jeune par des casques bleus uruguayens de la Minustah.Les étudiants de la Faculté d’Ethnologie et leurs collègues ont érigé des barricades de pneus enflammés et lancé des jets de pierres pour réclamer le départ des casques bleus. Toutes les artères non loin de la faculté d’Ethnologie avaient été bloquées par les manifestants qui n’ont cette fois ci pas été inquiétés par les forces de l’ordre.Les autorités haïtiennes ont décidé de changer de stratégie en évitant les confrontations avec les groupes d’étudiants protestataires. Mercredi lors de la première manifestation les policiers avaient fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les étudiants qui entendaient marcher jusque devant le Palais National.Les étudiants ont dénoncé l’agression des policiers qui avaient fait irruption dans l’enceinte des facultés.Dans le même temps ils condamnent l’arrestation de certains de leurs collègues. Lors des accrochages d’hier au moins deux journalistes avaient été tabassés par des agents de la CIMO. Un porte parole des étudiants informe que des organisations de la société civile ont rejoint le mouvement qui devra se radicaliser jusqu’au départ des casques bleus.Comme d’habitude les sinistrés des sites d’hébergement du champ de Mars ont fait les frais des heurts.L’usage de gaz lacrymogène avait provoqué des malaises chez nombre de sinistrés dont des enfants. LLM / radio Métropole Haïti

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