Des habitants de la capitale mettent en garde les OP Lavalas contre toute agression de journaliste

L’agression dont ont été victimes les reporters de Radio Métropole et de Caraïbes FM, le mardi 18 mai 2004, à la capitale ne laisse pas indifférents bon nombre de port-au-princiens. Le comportement des chimères lavalas est diversément interprété par les citadins. Des habitants de Port-au-Prince reprochent à des journalistes le manque d’objectivité dans le traitement de l’actualité tout en respectant, disent-ils, leur métier. Ce groupe de citoyens déclarent que certains médias de la capitale font ,certaines fois, preuve de déséquilibre dans la diffusion de l’information. Selon ces port-au-princiens, la presse a aussi besoin d’être critiquée pour mieux faire son travail qui est celui d’informer la population. Pour eux, l’agressivité des lavalassiens à l’égard de certains journalistes des médias indépendants pourrait être le résultat de ce manque d’objectivité. Par contre, d’autres citoyens de la capitale s’en prennent aux partisans du régime déchu qui continuent d’agresser les journalistes dans l’exercice de leur profession. Ces port-au-princiens font remarquer que le comportement des lavalassiens à l’égard des journalistes est intolérable. Ils pensent qu’une telle attitude face à la presse peut hypothéquer l’avenir du parti Fanmi Lavalas. De ce fait, ces citoyens appellent les autorités à neutraliser les lavalassiens pour les empêcher de commettre de tels actes. Bon nombre de port-au-princiens invitent les lavalassiens à remettre les pendules à l’heure. Par ailleurs, La juctice décide d’apposer les scellés sur les portes de Radio et de Télé Timoun qui appartenaient à l’ancien président Jean Bertrand Aristide. Selon des sources gouvernementales, cette mesure entre dans le cadre des dispositions prises par l’Exécutif concernant les fonds de l’Etat détournés par l’ancien régime déchu. Ces sources précisent également que ces médias seraient en contravention avec le fisc.

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