Ces voyageurs clandestins évoquent la situation générale du pays pour justifier leur action. Ils se déclarent à bout de souffle, n’ayant plus d’espoir que leur situation économique pourrait changer dans les jours à avenir. « Nous sommes bien obligés de laisser le pays vu notre situation de misère. Nos enfants ne peuvent pas aller à l’ école et nous n’avons rien à manger » a déclaré l’un des réfugiés à son arrivée au garde Côte haïtien le mardi 23 janvier. Ces réfugiés qui sont pour la plupart des hommes se disent prêts à reprendre le chemin de la mer pour échapper à la misère du pays. C’est la deuxième opération de rappatriement de voyageurs clandestin haïtiens en moins d’une semaine.
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